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Qui sont les gueules cassées?
Il y a les blessés et, parmi eux, ces « gueules cassées ». L’expression est du colonel Picot, lui-même mutilé de guerre. Ils sont environ 300 000 en Europe dont 15 000 en France. Ce sont des soldats en état de choc, victimes à la face d’une balle de mitrailleuse ou d’un éclat d’obus.
Quels sont les noms inscrits sur les monuments aux morts?
Quand la place le permet, on inscrit sur le monument le nom, le prénom, le régiment voire le grade. On trouve aussi des listes chronologiques : morts en 1914, 1915, 1916… Parfois le nom est suivi du lieu où le soldat a trouvé la mort.
Comment expliquer les blessures des gueules cassées?
Les blessures maxillo- faciales sont caractérisées par d’importantes pertes de substance touchant les maxillaires et les téguments de la face. La reconstruc- tion faciale de ces mutilés, les gueules cassées, nécessite l’invention de nouvelles techniques opératoires et la conception de prothèses innovantes.
Quel est le nombre de blessés français durant la Première Guerre mondiale?
Derrière les chiffres, un terrible bilan. Sur une population totale de 39 millions d’habitants, le nombre des blessés militaires français durant la première guerre mondiale peut être estimé à plus de 3.5 millions, dont plus d’1 million d’invalides (amputés, mutilés, aveugles, sourds, gueules cassées).
Quels sont les militaires décédés durant la Grande Guerre?
Plus de 1,3 million de militaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayant obtenu la mention » Mort pour la France » figurent dans cette base de données.
Quelle est la source d’archives de la guerre 1914-1918?
C’est une source d’archives peu utilisée qui est portée à notre connaissance par le CRID 14-18 (Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918) : les archives des soldats blessés ou malades, évacués du front dans les innombrables hôpitaux temporaires, plus ou moins improvisés à l’arrière.
Quels progrès seront apportés au cours de la guerre?
De grands progrès seront toutefois faits au cours de la guerre pour traiter à temps et efficacement les cas les plus urgents ou dramatiques, en matière de radiologie, de chirurgie réparatrice, de greffes, d’appareillage, sans oublier la généralisation des traitements antiseptiques.