Quel traitement pour la fibrose pulmonaire?
Il n’existe pas de remède à la fibrose pulmonaire, il s’agit d’une maladie dont on ne guérit pas. « Le patient va recevoir un traitement médicamenteux destiné à ralentir la progression de la maladie mais son évolution est fatale. Dans certains cas très avancés, la greffe peut être envisagée », explique le médecin.
Comment évolue une fibrose pulmonaire?
Lors de la fibrose pulmonaire, le poumon profond change de structure, s’épaissit, se rigidifie et devient une cicatrice. Au travers de cette cicatrice, l’oxygène est moins bien transporté vers la circulation sanguine », explique le Dr Maxime Patout.
Comment ralentir la fibrose pulmonaire?
De ralentir la progression de la fibrose. Cela peut être fait en donnant des médicaments immunosuppresseurs tels que les corticoïdes dans les formes associées aux maladies auto-immunes notamment. Dans les formes de fibrose pulmonaire idiopathique, des traitements anti-fibrosants sont maintenant disponibles.
Quels médicaments peuvent provoquer la fibrose pulmonaire?
L’asbestose/amiantose (amiante), la silicose (silice), le poumon du fermier (foin moisi), sont des exemples de maladies professionnelles entraînant la fibrose pulmonaire. De plus, certains médicaments puissants, la radiothérapie au niveau de la poitrine, les gaz industriels peuvent également provoquer cette formation de lésions pulmonaires.
Est-ce que la fibrose pulmonaire est liée à une maladie autoimmune?
Si elle est liée à une maladie auto-immune, des médicaments immunosupresseurs spécifiques à ces maladies, comme des corticoïdes à forte dose, peuvent être administrés. Dans le cas d’une fibrose pulmonaire idiopathique, la transplantation monopulmonaire peut être proposée aux patient.e.s âgé.e.s de moins de 65 ans pour améliorer le délai de survie.
Quels sont les principaux signes de la fibrose pulmonaire idiopathique?
Les principaux signes histologiques de la fibrose pulmonaire idiopathique sont une fibrose sous-pleurale avec des sites de prolifération des fibroblastes (foyers fibroblastiques) ainsi qu’un tissu cicatriciel dense, alternant avec des zones de tissu pulmonaire normal (hétérogénéïté).