Table des matières
Pourquoi je suis dans le jugement?
La tendance à juger à l’excès tient au fait d’avoir été soi-même une cible. Il s’agit donc de retrouver comment, à quelle fréquence et pourquoi des jugements vous ont été imposés. En identifiant ces blessures du passé, on prendra conscience des raisons qui incitent, au présent, à en infliger à soi-même et aux autres.
Comment ne plus avoir peur du jugement?
Pour se libérer du regard des autres, il est possible d’arrêter de les croire en mettant de côté les oreilles Chacal qui valident les jugements, et en chaussant les oreilles Girafe qui permettent d’entendre les besoins qu’ils cachent.
Quel est le jugement de l’autre?
Le jugement de l’autre, loin d’y rester indifférent, le progressant doit donc en tenir compte dès lors que celui-ci est vrai. Qu’il vienne du maître ou de la foule, le jugement de l’autre peut et doit être l’occasion, pour le progressant, de prendre conscience de ses vices et de se réformer.
Quelle est la peur d’être jugé?
La peur d’être jugé, la crainte du regard de l’autre, rechercher à être approuvé (sans le dire), être gentil (alors que l’on sent frustré), dire oui (quand on a envie de dire non), relève en grande partie par cette notion de vivre “comme un enfant”. L’enfant est nécessairement comme ça car il a besoin d’éducation, de limite, de socialisation.
Quelle est la nature du jugement?
Il ne faut pas l’éviter, mais le prendre en compte et agir en conséquence. Ce n’est pas la personne qui juge mais la nature du jugement (de l’ordre de l’opinion, ou, au contraire, de l’ordre de la vérité) qui détermine la manière de réagir du philosophe.
Est-ce que l’attrait pour le travail est de juger?
Il y a, dans chaque entreprise, des gens dont le travail est de juger. Il me semble que l’attrait pour ce type de profession – le contrôle, l’expertise, la certification… – prend sa source dans un sentiment d’injustice personnelle ou sociale.