Quel risque transfusion sanguine?
Comme tout traitement, la transfusion sanguine comporte des risques. Des réactions sans conséquences graves peuvent survenir pendant et après transfusion, comme de l’urticaire, ou des frissons et de la fièvre sans cause infectieuse. Les autres risques sont aujourd’hui limités grâce aux mesures déjà prises.
Quels sont les différents risques relatifs à l’acte transfusionnel?
Les réactions allergiques post-transfusionnelles peuvent être (urticariennes), modérées (anaphylactoïdes) ou grave (anaphylactiques). Les réactions anaphylactiques peuvent être graves et se caractérisent par une hypotension profonde et un état de choc.
Quelle est la complication la plus grave de la transfusion?
La complication la plus grave est la réaction hémolytique aiguë provoquée par une transfusion incompatible avec l’ABO et une atteinte pulmonaire aiguë associée à la transfusion, qui s’accompagne d’un pourcentage élevé de décès. L’important est la reconnaissance précoce des complications transfusionnelles et la notification de cette banque de sang.
Est-ce que les patients doivent être traités avant la transfusion?
Les patients doivent également être traités (p. ex., par du paracétamol) avant les futures transfusions. Si un receveur a fait plus d’une réaction fébrile, des filtres de leucoréduction spéciaux seront utilisés lors des transfusions ultérieures; la plupart des hôpitaux pratiquent le préstockage, les composants sanguins déleucocytés.
Quels sont les symptômes évocateurs de la réaction transfusionnelle?
La reconnaissance précoce des symptômes évocateurs d’une réaction transfusionnelle et leur signalement rapide à la banque de sang sont indispensables. Les symptômes les plus fréquents sont des frissons, des crampes, de la fièvre, une dyspnée, des lipothymies, une urticaire solaire, un prurit et des douleurs de l’hypochondre.
Est-ce que le risque transfusionnel est inférieur au risque de ne pas être transfusé?
Le risque transfusionnel existe, mais reste inférieur au risque de n’être pas transfusé si l’indication d’une transfusion a été bien posée. Le risque viral est beaucoup mieux appréhendé depuis les années 1990, ce qui a limité très nettement après cette date, et parfois de façon excessive, le recours aux transfusions.